La chaudière à bois est utilisée en chauffage central ou en complément d'un système existant. Le principe est le même que celle à gaz ou au fioul. Outre le combustible, seul un échangeur thermique en forme de serpentin diffère. Ce dernier permet aux braises de réchauffer l'eau du circuit qui est ensuite acheminée à des émetteurs pour diffuser la chaleur par rayonnement (radiateurs, planchers chauffants, etc.).
La chaudière à bois utilise un carburant vert compétitif. Le bois est un combustible renouvelable qui favorise le commerce de proximité et valorise les forêts. Malgré l'émission de CO2 lors de la combustion (effet de serre), en son vivant l'arbre capte plus de CO2. On peut alors considérer qu'il s'agit d'un chauffage propre. Par ailleurs, le choix de ce type d'énergie permet de recycler de plus en plus les déchets du jardin ou tout autre bois déchiqueté. Par exemple, les coupes des haies ne sont plus à enfouir, celles-ci sont employées dans la plupart des chaudières à bois. Contrairement au gaz et au fioul, le prix du bois reste assez stable et reste moins coûteux que les autres combustibles. Les légères hausses sont surtout dues à l'augmentation des frais de transport.
Un tubage en inox sera nécessaire pour assurer le bon fonctionnement d'une chaudière à bois et éviter les risques de feux de cheminée. En effet, les fumées émises sont constituées de divers particules (goudron, suie, gaz, etc.) et de vapeur d'eau qui se déposent, s'incrustent et rongent les conduits non adaptés.
Le système du tirage naturel joue un rôle important sur le rendement de la chaudière à bois. Il se distingue en trois catégories principales : combustion montante, combustion horizontale et combustion inversée. La première est peu rentable avec un rendement variant entre 40 et 60 % selon le modèle. Les suivantes sont légèrement plus performantes avec une meilleure combustion mais n'offrent pas de gain notable. Il est conseillé de renforcer le tirage avec un ventilateur à turbine (appelé aussi chaudière forcée ou turbo) pour améliorer les résultats de 15 à 20 % ou bien de se diriger vers des modèles à plaquettes ou à granulés. Ces derniers peuvent dépasser les 90 % de rendement.
Les chaudières à bois sont classées en fonction du combustible employé : bûche, plaquette, granulé (appelé aussi pellet) et mixte (différentes énergies). Coûteuse à l'achat, elles sont généralement deux à trois fois plus chères que celles à gaz ou au fioul. Toutefois, le crédit d'impôt dont bénéficient certains modèles peuvent dépasser 30 % de leur prix. De plus, le bois est le combustible le moins coûteux. Ces éléments compensent l'investissement de départ à moyen terme.
Ce type de chaudière emploie des bûches et des briquettes de bois. Selon sa technologie, la chaudière à bois peut avoir un rendement rivalisant avec celle à gaz ou au fioul. Son rendement peut aller jusqu'à 85 %. Par exemple, on peut opter pour un modèle à combustion inversée et renforcée. Le chargement du combustible peut être manuelle ou automatique. Dans le deuxième cas, c'est la chaudière qui gère ses besoins. Les approvisionnements sont ainsi réduits.
Pour l'entretien, il faut ramasser les cendres, nettoyer régulièrement les grilles d'aération et les parties les plus exposées à l'encrassement et aux variations de température. Le ramonage sera nécessaire une à deux fois par an.
La chaudière à plaquettes utilise un combustible issu des déchets de scierie, de menuiserie ou transformé directement par des entreprises forestières. Obtenu par broyage ou déchiquetage du bois, les plaquettes forestières mesurent entre 20 à 100 mm. Avec un rendement dépassant les 90 %, elles sont conseillés pour des habitats de taille importante ou les collectivités.
L'alimentation des plaquettes se fait par le dépôt de celles-ci dans le collecteur de la chaudière. Ces plaquettes sont ensuite acheminées automatiquement vers le foyer. Une fois consumées, les cendres sont récupérées dans un cendrier à vider régulièrement. L'entretien et les réglages spécifiques sont effectués par un professionnel. Il est donc important d'avoir recours à une société près de l'habitat.
La chaudière aux granulés de bois utilise en combustible de la sciure ou des copeaux de bois compressés. Avec un rendement dépassant les 90 %, plusieurs modèles existent. Certains peuvent convenir à de petites surfaces et d'autres à des habitats de grande taille.
À l'instar du système des plaquettes, les granulés sont à déposer dans un collecteur puis acheminés automatiquement vers un foyer. Le système de réglage est toutefois plus performant et permet de gérer de manière plus précise la combustion (taux d’oxygène, températures et sorties des fumées, etc.). Selon le modèle retenu, l'évacuation des cendres peut être automatique ou manuelle. Par ailleurs, l'entretien et les réglages sont effectués par un professionnel. En fonction de la technologie de la chaudière aux granulés, les réglages peuvent être réalisés à distance.
Les chaudières à bois mixtes utilisent deux combustibles différents qui peuvent s'alterner pour des raisons d'autonomie ou de puissance. Il existe quatre types de chaudière mixte principaux :
Applications : Appareils à combustible granulés de bois (pellets), poêles et chaudières Diamètre 80mm
Applications : Appareils à combustible granulés de bois (pellets), poêles et chaudières Diamètre 150mm