La chaudière à gaz fonctionne grâce à un système de combustion qui chauffe de l'eau et la distribue dans les pièces via des tuyaux, des radiateurs émetteurs et/ou une pompe à eau. Le gaz est moins polluant que le fioul et moins cher que l'électrique. Ce dernier point sera à nuancer en fonction de la hausse des prix des matières premières. Toutefois, son rendement est plus important.
Tout d'abord, il faut définir votre choix en fonction de votre habitation pour faciliter l'installation de la chaudière à gaz ou éviter des travaux supplémentaires. Selon la technologie retenue, le type de radiateur émetteur est aussi un critère à prendre compte pour ne pas devoir tous les changer.
Il faut distinguer le gaz naturel et le gaz propane (GPL). Dans le premier cas, la chaudière à gaz sera alimentée par le réseau gazier relié à votre habitation, un simple raccord sera donc nécessaire. Concernant le gaz propane, ce dernier devra être stocké dans une cuve et réapprovisionner par camion. Ce qui demande une organisation supplémentaire.
Selon l'installation de l'habitation, l'évacuation des fumées peut s'effectuer via des conduits de cheminée ou un conduit spécifique pour la chaudière ventouse ou la chaudière à gaz pulsatoire. La chaudière ventouse fait un apport d'air et une évacuation des fumées grâce à un canal concentrique avec une sortie en façade, sur le toit ou voire via la gaine de la VMC. La chaudière à gaz pulsatoire n'a besoin que d'un conduit d'évacuation en PVC. Ces deux derniers systèmes s'adaptent à tous les habitats.
Contrairement à autrefois, les performances d'une chaudière à gaz ne s'apprécie plus par sa taille et sa puissance. Il existe différents modèles qui proposent des technologies différentes avec des rendements dépassant les 90 % voire 109 % (chaudière à gaz à condensation). De nos jours, grâce au couple brûleur-chaudière, les modèles actuels sont plus performants face aux anciennes versions (de plus de 25 ans). Par rapport à une chaudière classique moderne, ces dernières ont perdu 25 % en performance et consomment 30 % d'énergie supplémentaire.
La chaudière à condensation est la plus plébiscitée. Son système diminue la température des vapeurs d'eau de 200 °C à 50 °C, ces dernières sont ainsi moins polluantes. De plus, elle utilise ces vapeurs d'eau pour chauffer l'eau entrant dans la chaudière, ce qui permet d'économiser l'énergie nécessaire à cette opération répétitive. Face à une chaudière standard moderne, on peut ainsi espérer jusqu'à 20 % d'économie.
La chaudière à basse température limite la température à 50 °C au lieu de 90 °C par rapport à une chaudière classique moderne. Ce système permet donc de faire des économies d'énergie (jusqu'à 15 %) et de rejeter des vapeurs d'eau moins nocives avec une température moins élevée. Par ailleurs, elle intègre un système avec une température minimale pour éviter toute condensation interne.
La chaudière hybride est composée d'une chaudière à condensation et d'une pompe à chaleur électrique. Très performante pour le chauffage et l'alimentation en eau chaude sanitaire, celle-ci permet de réaliser jusqu'à 40 % d'économie avec un confort inégalable. De plus, elle permet d''employer l'énergie renouvelable.
Ce type de chaudière propose le chauffage, l'alimentation en eau chaude sanitaire ainsi que de produire de l'électricité. Il s'agit d'une chaudière à condensation munie d'un moteur Stirling (micro-cogénération) qui produit de l'énergie mécanique. Cette dernière entraîne un alternateur qui la transforme en électricité. Le rendement est d'environ 85 % (50 % chaleur et 35 % électricité). Les économies sur les matières premières sont d'environ 20 % par rapport à une chaudière à condensation standard.
La chaudière à gaz pulsatoire fonctionne sans brûleur. Pour simplifier, l'air et le gaz sont introduits directement dans une chambre à combustion qui est relié à un réseau de 18 tubes en spirale. L'air et le gaz produisent une micro-combustion. Le gaz de cette combustion est véhiculé dans les tubes qui créent une dépression et entraînent à nouveau le mélange d'air et de gaz. Ce cycle se répète indéfiniment (115 micro-combustions/seconde). Ces tubes sont en contact direct avec l'eau de chauffage et permettent un échange thermique optimum. De fait, la quasi-totalité de l'énergie de combustion lui est transmise par une condensation permanente. La chaudière à gaz pulsatoire permet ainsi de faire jusqu'à 30 % d'économie par rapport à une chaudière classique moderne.
Par ailleurs, la sortie des gaz, qui sont à une température inférieure à 50 °C, s'effectue par un simple conduit de 50 à 63 mm et ne nécessite pas d'extraction d'air contrairement à la chaudière à ventouse. L'économie en consommation d'électricité est aussi notable.
Les technologies les plus performantes et respectueuses de l'environnement sont souvent encouragées par un crédit d'impôt.
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